Nous avons le regret d’annoncer le décès de deux membres de notre association récemment.

Henry Péchot, de Combrée, est décédé le 1er février et a été enterré à Combrée, le village dont il est originaire. Pour nous, il aura été le modèle à suivre sur la voie qu’il avait empruntée pour sauvegarder et mettre en valeur notre patrimoine et notre culture. Voici le mot d’accueil prononcé par sa cousine lors de sa sépulture:

Henri, tu es né en avril 1940, en face de cette même église Saint Pierre… Tu as passé ton enfance avec ton frère cadet Christian, dans la mercerie de ta maman, alors que ton papa travaillait aux ardoisières de Bel-Air. Une vie professionnelle à la Poste où comme receveur, c’est à Charenton le Pont que Jeannine et toi, vous passerez de nombreuses années. Une vie parisienne que tu aimais, où tu étais toujours en quête d’une nouvelle exposition, d’un vernissage, d’un concert, d’un opéra… Même si Paris t’a toujours offert de merveilleuses découvertes et t’aura permis de belles rencontres humaines notamment au Lions Club, ou dans d’autres cercles que tu as fréquentés, rien ne remplacera ton Anjou que tu as aimé au point de t’installer à la Tour des Gueltiers, là encore tout près de ta maison natale et de l’église…Des drames, tu en auras connus… la disparition de ton frère, de ta belle-sœur et de ton neveu, Sébastien te marquera à tout jamais et c’est aussi pour eux, et avec le soutien de ton épouse, que tu n’auras de cesse de faire vivre l’oeuvre littéraire et picturale de ton frère disparu, à travers de nombreuses expositions, des soirées poésie. Parce que « l’art recèle toujours des évocations de la condition mortelle » comme disait l’artiste Rothko que tu admirais. Passionné d’histoire, de généalogie et très attaché à ton village de Combrée, tu t’engageras pour sauvegarder la chapelle Saint Joseph, et pour participer à la commission qui recense les œuvres d’art religieux… Ton humanisme, ta culture, ton attachement aux tiens, nous en avons tous été témoins !Depuis 4 ans, la maladie t’a fait renoncer à tout ce que tu aimais, tout ce qui te faisait avancer… Alors … que l’homme attaché à ses racines, que tu as toujours été, puisse désormais rejoindre « ces » Ailleurs que ton frère Christian a si souvent évoqués dans ses poèmes...

Catherine Péchot

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Alain Cassegrain, de Segré, s’est éteint il y a quelques jours à Segré. Il allait avoir 90 ans. Voici une brève biographie écrite par un de ses vieux amis:

Il était né le 4 avril 1927 à Orléans où son père avait une entreprise d’horticulture. C’est le hasard qui l’a conduit à Segré avec l’implantation du maroquinier de luxe « LONGCHAMP » dans le Haut Anjou, ayant, dès l’âge de 14 ans, en 1941, participé au lancement à Paris de cette entreprise qui allait avoir un renom international aux côtés de son créateur et beau-frère, Jean Cassegrain. A l’époque, il s’agissait d’une micro-entreprise dans l’arrière boutique d’un bureau de tabac à l’angle du boulevard Poissonnière que tenait Renée, la femme de Jean Cassegrain et sœur d’Alain. C’est lui qui eut l’idée, le premier, de gainer les pipes de cuir. Autour de la pipe se sont développés les objets qui s’y attachent… pour finalement déboucher sur la maroquinerie. Une rencontre de Jean Cassegrain eut lieu avec un tanneur de Segré, et, de fil en peau, la Pipe Longchamp grandit. Il fallut construire une première usine qui est devenue avec le développement de l’entreprise « LONGCHAMP » internationalement connue et reconnue  avec son logo d’un cheval au galop. On connaît la suite qui a fait de « Longchamp » le fleuron de l’industrie du Haut-Anjou.

Alain Cassegrain était un homme d’action, ardent défenseur du patrimoine qui,  toute sa vie s’est battu pour défendre notre patrimoine oublié des élus, malmené par les collectivités locales et mal géré par le ministère de la culture. Son combat avait commencé en rénovant un château du XVème, en ruine, dans la Nièvre où il se rendait plusieurs fois dans l’année. Il s’est fait connaître dans le Haut Anjou qu’il habitait depuis 1994 en animant entre autre le combat pour la sauvegarde de la gare de Segré. Il réussit à en retarder, avec le concours d’une poignée de passionnés comme lui, la destruction pendant quatre ans. Il aura vu les bulldozers la détruire alors qu’il était tout à fait possible de la conserver et de sauver les magnifiques arbres bordant la rue qui y menait ainsi que ceux de la place de la gare, tous arrachés depuis.

Eric Couderc

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Il faut sauver le collège de combrée

Qui sommes nous ?

Nous sommes une association qui oeuvre depuis 2014 pour la Sauvegarde et la mise en valeur du Collège de Combrée (Maine-et-Loire).

Ici, vous trouverez deux types de contenus: les activités de l’Association, et plus largement, des informations sur le patrimoine du Haut-Anjou, de plus en plus valorisé, qu’il nous semble important de mettre en lumière.

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