Segré : La Chapelle Pomme-Poire

Notre Dame du chêne dite « chapelle pomme-poire »

Notre Dame du chêne dite "chapelle pomme-poire"

 

Notre-Dame  du Chêne est un haut lieu de légende, l’abbé Charbonneau, curé de la paroisse de 1820 à 1858 relate dans ses écrits, qu’une femme d’un village voisin ayant décidé de mettre fin à sa vie, fut ici agressée par un de ses anciens complices de débauche.Implorant la Vierge Marie, elle réussit à lui échapper, mais mourut quelques jours plus tard des coups qu’elle avait reçus. Auparavant, elle avait déposé une petite statue de la Vierge, dans les branches du chêne témoin de son malheur.Le chêne dit-on, se mit a produire à la fois des pommes et des poires.

Depuis ce jour, le lundi des Rogations et le 15 août, on vient dans ce lieu pour implorer la protection de la Vierge Marie. A cette occasion on peut voir la statue originale déposée dans l’arbre.De nombreux témoignages font état de « merveilles » qui s’y produisirent.

En 1793, à l’epoque de la Terreur, des paroissiens, réunis de nuit en cachette dans la chapelle pour prier, chantaient leur joie.
Brusquement, les flambeaux qui éclairaient la cérémonie s’éteignirent.
Dans le silence, une patrouille de Républicains passa sans s’arrêter. Le danger écarté les flammes se rallumèrent d’elles même.

Une autre légende voudrait que la chapelle Pomme Poire postée au carrefour de quatre paroisses (Aviré, la Ferrière de Flée, Louvaines et Saint Aubin du Pavoil)permettait aux quatre curés de disposer sur le carrefour, une table pour sacrifier à leur passion de la belote, tout en restant dans leur fief respectif.La chapelle tire probablement son nom d’un arbre greffé à partir d’un pommier et d’un poirier.

Autrefois, une Vierge était placée dans un vieux chêne, près du lieu où une jeune fille avait été violée, et qui mourut quelques jours plus tard. Cela a motivé en 1844, la construction d’une chapelle.

Après la guérison d’un jeune garçon d’Armaillé, celle-ci a été remplacée en 1875 par une autre chapelle néo-gothique.

Les processions des rogations s’y rendaient, mais tombée en ruine, elle a été restaurée en 1987 par l’association Sauvegarde des chapelles d’Anjou.

Le 15 août 1988, 600 fidèles ont assisté à la messe d’inauguration. A présent, un pélerinage annuel s’y déroule.

Source : site petit patrimoine

En 2017, la chapelle a subit une importante restauration de sa façade.

Crédit photographique : Luard