Combrée a la chance d’avoir un riche patrimoine du XIXème siècle: le collège, situé au centre du vieux bourg, qui bénéficie de plusieurs points de vue magnifiques et le site des ardoisières, à Bel Air. Or ce double héritage n’est absolument pas exploité ni protégé. Les ardoisières, fermées en 1982, sont abandonnées. Le collège, fermé depuis 2005 va t il aussi devenir friche, en plein centre bourg?
Le collège aujourd’hui
Après sa fermeture en 2005, le collège de Combrée a été racheté par la société 2 IDE pour y établir un centre de l’EPIDE, un organisme d’Etat créé par l’armée sous l’égide du Ministère de la Défense, celui de l’Emploi et celui de la Ville dont la charge du dispositif intitulé « Défense, deuxième chance » est de donner à des jeunes volontaires sans qualification une possibilité d’insertion dans la vie active. Le centre ne peut accueillir environ que 70 jeunes par promotion.
Sur les 15000 m² que représente la surface totale, c’est la partie vouée à l’Epide qui a bénéficié majoritairement de travaux de rénovation. En 2013, la société 2 Ide annonçait déjà qu’elle voulait trouver des acquéreurs porteurs d’un projet de développement pour les 12 000 m2 restants, en déshérence.
Depuis, des travaux sur la toiture, le ravalement de la façade donnant sur la cour des moyens et un renforcement sur le pignon ouest ont été effectués. La somme de 5, 6 M euros a été citée par M. Forestier, directeur de 2 Ide. Mais aucun projet global concernant son avenir n’a été lancé et les portes restent à ce jour résolument fermées. Il faut agir vite pour éviter les conséquences désastreuses d’un morcellement qui rendrait toute revente très difficile et pourrait aboutir à cette future friche redoutée par tous.
Habitants de Combrée et des environs, nous avons créé en mars 2014 une Association pour la Sauvegarde et la Mise en Valeur du Collège de Combrée. Son but est d’aider à trouver un projet de reconversion pour l’immense bâtisse qui offre de grandes possibilités pour la région tout en s’assurant de pouvoir garder intactes les limites actuelles de l’ensemble.